Selon ABI Research, le recours aux réseaux 5G privés va continuer de croître à un rythme annuel moyen de 63 % jusqu’en 2029, contre une croissance de 21 % pour les systèmes d’antennes distribuées (DAS, ou Distributed Antenna Systems). Pour le cabinet, cette différence traduit un changement sensible dans la façon dont les entreprises appréhendent les connexions indoor.

ABI Research estime qu’en tenant compte de cette croissance, le marché de la 5G privée pèsera environ 19,4 milliards de dollars en 2029, contre 44,2 milliards pour le marché des DAS.

Pour Sam Bowling, analyste du cabinet, les DAS restent la solution préférée pour tous les environnements de grande échelle comme les aéroports, mais « la 5G privée gagne du terrain dans différents secteurs en vertu de sa compatibilité avec des technologies avancées – mmWave, low-latency et autres IoT ».

Sam Bowling note que la 5G privée va gagner en popularité dans les années qui viennent, « particulièrement sur les sites à bâtir où les réseaux sur mesure peuvent être totalement optimisés ».

Si la 5G privée a le vent en poupe, Sam Bowling n’en avertit pas moins les fournisseurs sur la nécessité de régler certains problèmes comme « le besoin d’une couverture évolutive et fiable dans les environnements complexes, le choix d’une architecture de construction diversifiée et la demande croissante en faveur d’une connectivité haut débit et faible latence ».

L’analyste prédit cependant que les DAS « resteront fondamentaux pour les environnements à grande échelle nécessitant une large couverture ».

« Pour rester compétitifs, les équipementiers devraient prioriser des tendances comme le network slicing et les solutions neutral host (hébergement neutre) car ces technologies vont permettre des déploiements flexibles, évolutifs et rentables », recommande Sam Bowling.