Agcom a refusé l’offre de Vivendi de limiter à hauteur de 9,9 % l’exercice de son droit de vote au directoire du télédiffuseur Mediaset. Le régulateur italien estime que le groupe français exerce sur Mediaset une influence trop importante au vu de la législation locale. L’idée de placer une part de 20 % de Mediaset dans un fonds indépendant de façon à en interdire l’usage à Vivendi a été cependant considéré comme une bonne solution, affirme un article du New York Times.

En avril dernier, Agcom a donné un an à Vivendi pour réduire ses parts soit dans Mediaset (où le groupe de médias détient 28%), soit dans Telecom Italia, avec un délai de 60 jours pour présenter un plan. Vivendi est le plus gros actionnaire de Telecom Italia avec 24 % et a renforcé sa mainmise sur l’opérateur en faisant nommer 10 de ses représentants sur les 15 postes du directoire.

Le régulateur considère que les possessions de Vivendi vont à l’encontre des lois italiennes régissant le secteur de la communication et des médias.

La direction de Vivendi s’est dite surprise par la décision, et réaffirme qu’il est « indiscutable que Vivendi ne contrôle, ni n’exerce une influence dominante dans Mediaset, qui est dirigée sur une base exclusive par Fininvest avec un part proche de 40 %. »

En juin, Vivendi a lancé une action en justice contre Agcom.