L’Éthiopie vient d’entamer le processus de vente longuement attendu qui doit aboutir à l’attribution de deux licences d’opérateurs mobiles. Le pays invite les groupes internationaux candidats à soumettre leurs offres définitives avant le 5 mars 2021.

Dans un communiqué, l’Autorité éthiopienne des communications précise que les licences seront attribuées dans le cadre d’un système d’enchères, dont les règles seront fournies sur demande aux société intéressées avant le 10 décembre.

Les autorités espèrent que des « opérateurs de télécommunication de classe mondiale »  entreront sur le marché pour concurrencer Ethio Telecom, l’opérateur historique, actuellement en situation de monopole.

Douze grands groupes ont indiqué à ce jour leur intérêt pour l’Éthiopie pendant la première phase des candidatures, dont Orange, MTN Group, STC, Etisalat et Global Partnership for Ethiopia, un consortium regroupant les intérêts de Vodafone Group, Vodacom et Safaricom.

La privatisation des télécoms a démarré en 2018, quand les autorités ont évoqué la possibilité d’accueillir des investisseurs étrangers dans le capital d’Ethio Telecom, opération qui se poursuit parallèlement à l’attribution de nouvelles licences.

Les exigences requises pour les nouveaux arrivants n’ont pas été dévoilées par les autorités, mais les éléments publiés dans les médias ces deux dernières années montrent qu’il pourrait s’agir de recours à des sociétés locales pour des infrastructures spécifiques, ainsi que de restrictions ou interdictions relatives au lancement de services financiers sur mobile.