Stratospheric Platforms (SPL), une start-up financée par Deutsche Telekom, vient de présenter des plans visant à surmonter le manque d’espace pour les antennes au sol en offrant de la connectivité 5G sur des avions sans pilote.

Dans une conférence de presse organisée avec Cambridge Consultants, qui travaille sur l’antenne embarquée dans l’appareil, SPL a présenté les derniers progrès accomplis grâce à une campagne d’essais en vol conduite en Bavière par Deutsche Telekom avec une version LTE de l’avion.

SPL et Cambridge Consultants espèrent que les tests du système 5 pourront commencer en 2022, avec un début d’activité commerciale en Allemagne dès 2024.

Selon son constructeur, le système présenterait de gros avantages économiques par rapport aux équipements 5G installés sur des mâts traditionnels, bien que les partenaires n’aient pas donné de détails sur les coûts de l’opération.

Attentes stratosphériques
SPL cible le marché le plus large possible, la solution étant adaptée selon le constructeur aussi bien aux zones urbaines que rurales, quel que soit le niveau de développement du pays.

Comme dans le cas des autres plates-formes utilisées pour les télécoms aéroportées, l’appareil volera dans la stratosphère et fournira une connexion 5G dans un rayon de 70 km. Une flotte de 67 appareils suffirait ainsi à couvrir l’Allemagne.

Chaque avion est voué à remplacer au moins 200 mâts et voler pendant neuf jours avant de retourner à sa base. Les antennes embarquées peuvent produire 480 faisceaux, qui peuvent être dirigés pour répondre à des besoins spécifiques comme le suivi d’axes de transport.

SPL n’est pas seul à se lancer à la conquête du ciel. Aux satellites déjà présents en orbite s’ajoutent les ballons de Loon, filiale de Google, et les ailes volantes de HAPSMobile, initiative soutenue par Softbank.

SPL affirme que son appareil, alimenté à l’hydrogène liquide, offre plus de souplesse que les capteurs à énergie solaire du système HAPSMobile.