Proximus vante les progrès du plan de restructuration qui vise à transformer l’opérateur belge en acteur majeur du numérique, malgré une baisse de son bénéfice net et de son chiffre d’affaires en 2019.

Dans un communiqué, le pdg Guillaume Boutin explique qu’un accord a été conclu avec les syndicats autour d’un plan visant à supprimer 1 900 postes d’ici 2022.  1 374 employés ont déjà choisi de partir avant la fin 2019, mais Proximus précise tout de même que des licenciements involontaires sont à l’étude.

Le plan de restructuration de Proximus avait d’abord rencontré l’opposition des syndicats lors de sa présentation en janvier 2019. Mais il a été ensuite révisé et adopté par toutes les parties en décembre dernier.

« La période d’incertitude n’a pas été facile pour bon nombre de nos collaborateurs et nous les remercions chaleureusement pour leur engagement permanent, note Guillaume Boutin. Nous entamons à présent un nouveau chapitre pour construire l’avenir de Proximus avec une énergie positive et de nouvelles ambitions. »

Proximus présente des résultats annuels en retrait. Le chiffre d’affaires est passé de 5,76 milliards d’euros à 2018 à 5,63 milliards en 2019 (- 2,2 %), avec un bénéfice net en repli de 5,3 à 3,92 milliards (- 26%).