Orange Romania vient de signer un accord qui doit lui donner le contrôle de l’opérateur fixe Telekom Romania Communications (TKR). Le marché doit permettre au groupe français de pousser son offre convergente et d’affûter sa compétitivité dans le pays.

Selon le communiqué officiel du groupe français, Orange va dépenser 268 millions d’euros pour acquérir 54 % de TKR, actuellement propriété de la société grecque OTE. Les 46 % restants resteront sous le contrôle du gouvernement roumain.

Orange précise que la transaction porte la valeur de l’opérateur roumain à 497 millions d’euros. « Cette acquisition représente une avancée majeure dans la stratégie d’Orange de devenir le premier acteur convergent en Roumanie », affirme le communiqué.

TKR est le 2e opérateur fixe de Roumanie avec un CA de 622 millions d’euros en 2019. Il offre téléphone, internet large bande et télévision payante à 5 millions de clients.

TKR est par ailleurs présent sur le marché mobile en tant qu’opérateur virtuel via Telekom Romania Mobile et dispose déjà de 881 000 clients convergents fixes-mobiles. Ces clients rejoindront ceux d’Orange Romania une fois l’affaire conclue.

Orange revendique la position de premier opérateur mobile de Roumanie, avec un CA de 1,1 milliard d’euros en 2019. La prise de contrôle de TKR doit permettre au groupe français de proposer en plus des services sur les marchés B2C, B2B et ICT.

« Cela nous offrira la possibilité de développer des services convergents innovants, apportant des avantages accrus et des choix plus larges aux abonnés ainsi qu’au développement durable de l’économie numérique du pays, commente Liudmila Climoc, Directrice générale d’Orange Romania. La complémentarité des réseaux nous permettra de réunir non seulement les abonnés et les équipes, mais aussi le meilleur des savoir-faire en termes de qualité de service et d’infrastructure de réseaux mobiles et fixes pérennes. »

La transaction devrait être bouclée au deuxième semestre 2021, moyennant approbation par les instances de régulation roumaines et par les services antitrust de la Commission Européenne.