Le chiffre d’affaires d’Orange a légèrement progressé au premier trimestre en dépit de la pandémie, grâce en particulier à l’élan pris en Afrique et au Moyen-Orient. Le groupe ne prévoit pas d’impact significatif de la crise sur l’année mais « reste attentif à l’évolution de la situation ».

Dans le communiqué relatif aux résultats du premier trimestre, le pdg Stéphane Richard note que le groupe continue de progresser, en dépit de la crise sans précédent qui a frappé ces dernières semaines.

Le CA atteint 10,4 milliards d’euros sur la période, en croissance de 1 % par rapport au premier trimestre 2019. En France, la progression est limitée à 0,5 %, avec un CA à 4,4 milliards. Mais le groupe bénéficie d’une poussée de 6,2 % en Afrique et au Moyen-Orient, où le CA grimpe à 1,4 milliard.

Orange attribue ce résultat au succès de son offre convergente en France et à une augmentation de 51 % de sa base de clients 4G en Afrique et au Moyen-Orient.

Le groupe profite par ailleurs d’une croissance de 22 % du CA tiré des services financiers sur mobile.

La performance est cependant un peu ternie par une concurrence acharnée sur le marché espagnol, où le CA enregistre un repli de 2,4 % à 1,3 milliard d’euros.

Bénéfices de la fibre
Le communiqué souligne le succès de l’offre convergente d’Orange en Europe, avec une clientèle en progression de 3 % à 10,8 millions, tandis que le nombre d’abonnés à la fibre a augmenté de 20 % à 7,8 millions.

La base de clients 4G a passé la barre des 70 millions, dont 26,5 millions en Afrique et au Moyen-Orient.

« L’importance prise par les télécoms pendant cette crise pour assurer le fonctionnement de l’économie et de nos sociétés confirme le caractère stratégique de nos activités et conforte notre stratégie dans les réseaux très haut débit », commente Stéphane Richard, le pdg.

Dans son communiqué, Orange indique qu’une mise à jour des objectifs annuels sera publiée avec les résultats du 2e trimestre, quand les effets de la pandémie seront plus lisibles. Aucune « déviation significative » n’est cependant attendue.

Le groupe a déjà signalé en avril son intention de ramener les dividendes versés pour 2019 de 0,70 à 0,50 euro par action.