Les pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord (MOAN, ou MENA en Anglais) seront au premier rang pour le lancement des services 5G, avec 50 millions d’appareils connectés attendus dans la zone en 2025, selon un nouveau rapport de la GSMA.

L’étude estime que 30 % de la population de la zone aura accès aux réseaux 5G en 2025 – un niveau rivalisant avec celui des pays les plus développés d’Asie et d’Amérique du Nord. Le rapport prédit des premiers lancements en 2020 dans les régions urbaines les plus densément peuplées, par des opérateurs comme Etisalat et Ooredoo.

Parallèlement au lancement de la 5G, le taux de pénétration des technologies antérieures devrait également augmenter. Aujourd’hui, la moitié des mobiles dans la zone sont connectés en 3G ou 4G. Ce taux devrait monter à 70 % en 2020.

Ces chiffres sont tirés de l’étude intitulée L’Économie Mobile : Moyen-Orient et Afrique du Nord 2017 (The Mobile Economy: Middle East and North Africa 2017), présenté dans le cadre de la conférence Mobile 360 MENA à Dubai.

En plus d’offrir des prévisions, le rapport révèle que la région comptait 365 millions de connexions fin 2016, soit un taux de pénétration de 63 % de la population. Ce taux de pénétration devrait monter à 65 % (399 millions de connexions) en 2020.

L’adoption du smartphone devrait continuer à progresser également. Le nombre d’appareils devrait ainsi passer de 167 millions fin 2016 à 463 millions en 2020.

Dynamique contrastée
A cause de la conjoncture particulière de la zone géographique, explique le rapport, le taux de moyen de pénétration des mobiles masque cependant un fort contraste entre des régions très bien équipées et d’autres qui le sont beaucoup moins.

Bahreïn, le Koweït et les Émirats Arabes Unis, par exemple,affichent un taux supérieur à 90 %, qui les place parmi les pays les mieux équipés du monde. En revanche, aux Comores, en Somalie et à Djibouti, moins d’un tiers des gens disposent d’un appareil mobile.