Laure de La Raudière a été choisie officiellement le 5 janvier par Emmanuel Macron pour succéder à Sébastien Soriano à la tête de l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (Arcep), le régulateur français des télécoms. Le choix du Président doit maintenant être validé par l’Assemblée Nationale et le Sénat. Le mandat de six ans de M.Soriano s’est achevé le 4 janvier et il n’est pas renouvelable.

Né en 1965, normalienne et diplômée de Télécoms Paris, Laure de la Raudière a travaillé chez France Télécom (actuellement Orange) entre 1990 et 2001, avant de monter sa propre entreprise. En 2007, elle est entrée dans l’arène politique en se faisant élire députée UMP de l’Eure-et-Loir. De 2015 à 2017, elle a rejoint les Républicains, puis cofondé Agir, le parti de la « Droite constructive » dont Frank Riester, actuel ministre délégué chargé du commerce extérieur et de l’attractivité dans le gouvernement Castex, est le président.

Considérée comme une spécialiste des dossiers tech, Laure de la Raudière a cosigné notamment en 2020 un rapport parlementaires sur la couverture mobile et numérique du territoire. Ce qui ne préjuge pas d’un accueil forcément favorable par les opérateurs. « Je pense qu’on a besoin d’un homme ou d’une femme qui connaisse aussi bien les télécoms que Laure de La Raudière mais qui n’ait pas travaillé dans le secteur, ça serait mieux », a ainsi objecté Xavier Niel, fondateur d’Iliad, dans les colonnes du journal Le Monde.