Le président Donald Trump a laissé entendre le 24 mai qu’il pourrait assouplir les restrictions imposées à Huawei, suggérant que la question de l’équipementier pourrait être réglée dans le cadre d’un accord commercial élargi entre Chine et États-Unis.

Évoquant le sujet à la Maison Blanche, Donald Trump a insisté sur le fait qu’Huawei présentait bien un risque « très dangereux » à la sécurité nationale, mais il a ajouté qu’il était possible qu’un accord avec la Chine aide à régler le problème.

« Si nous passons un accord, je pourrais imaginer qu’Huawei y soit potentiellement intégré sous une forme ou une autre », a dit le président.

La semaine précédente, Washington avait interdit aux fabricants de composants américains de vendre à Huawei, ce qui risque d’avoir des conséquences graves pour le groupe chinois.

Google et le concepteur de puces Arm, deux poids lourds, ont en effet signalé qu’ils interrompaient leurs relations avec Huawei. Mais si Panasonic a indiqué qu’il allait stopper la fourniture de certains composants, le géant de l’électronique a semble-t-il changé d’avis, indiquant sur son site Web le 23 mai que les livraisons continuaient comme par le passé.

Le fabricant de puces taïwanais Taiwan Semiconductor Manufacturing (TSMC) a également apporté un bol d’air à Huawei, en affirmant qu’il continuerait à fournir des semi-conducteurs sans violer l’embargo américain.

Selon la Nikkei Asian Review, TSMC, fournisseur majeur de Huawei, a demandé conseil auprès de juristes américains et conclut que ses produits n’étaient pas visés par les restrictions.