La consolidation du marché du mobile français n’est plus d’actualité, affirme Bloomberg, qui explique que les opérateurs se focalisent plutôt sur une croissance basée sur de nouveaux services et sur l’expansion géographique.

Les sources citées par l’agence de presse affirment que depuis l’échec du rapprochement entre Orange et Bouygues Telecom début 2016, la dynamique du marché a changé et que les opérateurs cherchent d’autres voies que la fusion-acquisition pour améliorer leurs positions.

La concurrence acharnée sur les prix générée par l’arrivée de l’opérateur à bas coûts Free en 2012 semble s’être apaisée au cours des derniers trimestres, les principaux opérateurs du pays montrant à nouveau des signes de croissance.

En juillet, Orange a présenté un CA en augmentation pour la première fois depuis 2009. Dans les mois qui ont suivi, Bouygues et Iliad, la maison-mère de Free, ont fait part de leur côté d’une progression importante de leurs bases d’abonnés au premier semestre 2017. SFR, enfin, a expliqué avoir enregistré des résultats solides dans sa division mobile B2C au deuxième trimestre, grâce à une offre renouvelée et l’amélioration de la couverture 4G.

Pendant que les résultats s’améliorent sur le marché domestique, les opérateurs se lancent à l’assaut de nouveaux secteurs. Orange et Altice, maison-mère de SFR, cherchent la croissance dans les services financiers, tandis qu’Iliad va entrer sur le marché italien.

Il semble que les autorités françaises n’aient guère non plus d’appétit pour la consolidation. En mars, l’Arcep, agence régulatrice des télécoms, a annoncé qu’elle resterait « très vigilante » dans le cas où des intentions de fusion-acquisition se manifestaient dans le pays.