L’investisseur  Elliott Management chercherait selon certaines informations à remplacer par des citoyens italiens le pdg de Telecom Italia, Amos Genish, et le président du directoire, Arnaud de Puyfontaine.

La semaine passé, la presse a rapporté que le fonds Elliott Management musclait sa présence dans Telecom Italia afin d’influencer sa gouvernance et sa stratégie. Le remplacement de « certains membres du directoire » fait partie de ce plan. Selon le quotidien Il Sole 24 Ore, l’investisseur chercherait à terme de remplacer 5 à 7 membres du directoire, qui en compte actuellement 15.

Amos Genish a rencontré Elliott Management la semaine passée afin de discuter, entre autres, des options offertes pour les activités fixes de l’opérateur. Selon le Financial Times, le pdg s’était opposé précédemment à l’idée de coter séparément en bourse ces activités et s’était élevé en outre contre l’idée qu’Elliott Management puisse nommer des membres au directoire de Telecom Italia.

Si Elliott Management semble bien en train de renforcer sa présence dans Telecom Italia,  un bref communiqué publié le 9 mars a démenti les articles estimant que sa part pourrait déjà atteindre 10 %. Le fonds a expliqué qu’il ne donnera des chiffres que lorsque la loi italienne l’exigera. Le seuil légal imposé pour une telle annonce est placé à 5 %, affirme Il Sole 24 Ore.

Selon le quotidien La Repubblica, Elliott Management aurait investi jusqu’à 800 millions d’euros pour acquérir 4,9 % de parts ordinaires dans Telecom Italia et 3 % d’actions d’épargne.

Toute tentative de modifier la structure actuelle du directoire devra être discutée lors de la réunion des actionnaires prévue pour le 24 avril.