A la tribune de l’AT&T Business Summit de Dallas, des hauts cadres de l’opérateur américain, mais de Deloitte, ont souligné que les changements rapides du monde technologique forcent les entreprises à revoir leur stratégie d’embauche. Ils ont cependant écarté les inquiétudes concernant des licenciements en masse.

Dans le cadre d’une conférence, Thaddeus Arroyo, pdg d’AT&T Business et Cathy Engelbert, pdg de Deloitte, ont admis que l’avènement de l’ère numérique pousse les entreprises à préférer des conditions d’emploi plus flexibles et de choisir des candidats en fonction de leur capacité à s’adapter aux changements à venir.

Thaddeus Arroyo a ainsi expliqué que l’arrivée de la 5G se présente comme une quatrième révolution industrielle, qui exige des employés capables d’assurer « des métiers que nous n’avons pas encore défini ».

« Comment savoir ce que le futur nous réserve ?, a demandé M.Arroyo. Eh bien, nous avons besoin d’embaucher des gens dont nous savons dès le début qu’il sauront s’adapter et créer les compétences qui leur permettront se projeter dans ce futur. »

Cathy Engelbert a noté pour sa part que d’offrir de nouveaux cycles de formation aux employés est également une façon de préparer les entreprises aux défis du futur  : « Tout le monde s’inquiète d’une apocalypse causée par l’arrivée des robots – mais il s’agit plus de redéploiements que de licenciements en masse. »