La controverse sur l’obsolescence des iPhones continue en France et aux États-Unis après qu’ Apple ait admis avoir délibérément ralenti les performances de son ancienne gamme de mobiles.

Après avoir admis sa culpabilité, Apple a répondu au tollé en présentant des excuses, en baissant le prix des batteries de remplacement et en promettant des mises à jour logicielles destinées à offrir à ses clients une meilleure visibilité quant à la santé de leurs iPhones.

Reste qu’un mois après le déclenchement de la polémique, le soufflé n’est pas retombé.

En France, l’association de consommateurs baptisée Hop (Halte à l’obsolescence programmée) a accusé Apple d’avoir distribué des mises à jour logicielles ralentissant ses anciens smartphones pour inciter à acheter du neuf. L’association a porté plainte et la procédure a été confiée par le parquet de Paris à la Direction de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) pour « obsolescence programmée » et « tricherie ».

Aux États-Unis, le Wall Street Journal (WSJ) rapporte que le sénateur John Thune, président de l’US Senate Commerce Committee, a envoyé une série de questions au pdg d’Apple, Tim Cook, pour savoir comme la société a pris la décision d’implémenter des fonctions de management de l’alimentation électrique qui ralentissent les anciens smartphones afin, en principe, d’étendre la durée de vie des batteries.

Dans son courrier, John Thune chercherait notamment des précisions sur la façon dont Apple a pris en compte les plaintes de ses clients concernant les performances. Il demanderait également si Apple a proposé des remises aux clients qui ont payé plein tarif une batterie neuve avant l’annonce de la réduction des prix.