La direction d’Altice réfute les bruits selon lesquels le groupe serait prêt à vendre des participations afin de réduire sa dette actuelle de 50 milliards d’euros, indiquant qu’elle cherchera plutôt à vendre des actifs périphériques et à revoir à la baisse sa politique de fusions-acquisitions.

La vente d’actifs pourrait intervenir dès le début de l’année 2018, indique Altice dans un communiqué destiné aux marchés. Les branches concernées sont déjà identifiées.

La nouvelle intervient dans la foulée de la démission de Michel Combes de son poste de de pdg suite à de mauvais résultats financiers en Europe.

Ces quatre dernières années, Altice a procédé à plusieurs achats ambitieux, notamment aux États-Unis où le groupe a acquis les câblo-opérateurs Cablevision et Suddenlink pour un montant combiné de 22,8 milliards d’euros.

Des rumeurs en juin et août dernier ont également laissé entendre qu’Altice se préparait à offrir la coquette somme de 157 milliards d’euros pour acquérir Charter Communications et renforcer encore sa position outre-Atlantique.

Altice a également dépensé en Europe, avec l’achat de SFR, le 2e opérateur mobile français, pour 17 milliards en 2014, et celui de PT Portugal pour 5,8 milliards en 2015.