Des représentants du gouvernement tanzanien discutent avec Bharti Airtel pour régler le différend qui les oppose quant à la propriété des activités de l’opérateur dans le pays. Le gouvernement assure que les actifs utilisés par groupe indien pour fonder sa présence auraient été acquises illégalement.

Airtel a demandé à négocier dans l’idée « de parvenir à un accord entre les deux parties et de renforcer le secteur des communications en Tanzanie », a indiqué le bureau du Président John Magufuli dans un communiqué envoyé à Bloomberg.

Les discussions font suite à une enquête conduite en janvier. Le bureau de la présidence avait alors annoncé qu’il entamerait des pourparlers avec Airtel pour récupérer la part d’actifs frauduleusement cédés au détriment du pays.

L’affaire remonte à la privatisation partielle de la Tanzania Telecommunications Company en 2001. Airtel nie toute malversation et affirme que la transaction avait été approuvée par le gouvernement de l’époque.