Le gouvernement américain aurait selon le Financial Times interdit l’exportation de puces avancées signées Intel et Qualcomm à destination d’Huawei.

Le Département du Commerce (DoC) a confirmé avoir supprimé les permis d’exportation de microprocesseurs destinés aux laptops et smartphones d’Huawei – sans toutefois identifier les fournisseurs visés, précise le journal britannique.

Dans le cadre de ses prérogatives visant à assurer la sécurité nationale, le DoC a expliqué au Financial Times qu’« il nous arrive parfois d’annuler des licences d’exportation, comme nous l’avons fait par le passé ». La réglementation adoptée en 2019 par le DoC impose aux fabricants de microprocesseurs d’obtenir une licence en vue de l’exportation de certains composants avancés.

Suite au lancement par Huawei de son premier laptop doté de fonction d’IA le mois dernier, des membres du Congrès se sont plaints que le DoC puisse autoriser Intel à vendre des processeurs avancés au fabricant chinois.

Porté depuis 2019 sur une liste d’importateurs surveillés par le DoC, Huawei fait l’objet depuis 2019 d’un nombre croissant de restrictions à l’achat de composants et de logiciels aux États-Unis. Depuis le lancement du smartphone Mate 60 Pro équipé d’un processeur chinois en août 2023, le gouvernement envisage de prendre de prendre des mesures contre les fabricants de semi-conducteurs de RPC suspectés de soutenir Huawei.

Avec la proximité des élections présidentielles, l’administration Biden veut montrer sa détermination à priver Huawei de technologies jugées critiques. La semaine passée, la Federal Communications Commission a pris des mesures pour empêcher le laboratoire de l’équipementier de faire certifier des appareils sans fils en vue d’une utilisation aux États-Unis.