Google s’insurge contre le procès que vient d’intenter le Department of Justice (DoJ, ministère de la justice) américain, qui accuse le géant du Net de tactiques anticoncurrentielles destinées à préserver son monopole sur les moteurs de recherche et la publicité en ligne.

Dans un blog, Kent Walker, vice-président senior chargé des affaires mondiales chez Google, riposte contre le gouvernement en expliquant que les gens recourent aux services de sa société « parce que c’est leur choix, pas parce qu’on les a forcés, ou par défaut d’alternative ».

Il ajoute que le procès « va artificiellement promouvoir des moteurs de recherche de moindre qualité, renchérir les prix de la téléphonie et rendre plus difficile l’accès aux services de recherches que les gens veulent utiliser ».

Le Department of Justice affirme, lui, que Google a conjugué accords d’exclusivité, partage de profits et accords d’installation pour imposer l’usage de ses services sur les mobiles et les PC. Le tout au détriment des consommateurs et des annonceurs en privant des « moteurs de recherche concurrents de distribution correcte, d’accès à des points d’entrée destinés aux recherches et, au final, de capacité concurrentielle ».

Le DoJ cite la position dominante de Google dans le secteur mobile, affirmant que les pratiques de la société permettent de « bloquer touts les voies d’accès principales qui permettent aux consommateurs de lancer des recherches sur les appareils Android » et de s’assurer d’une position de « moteur de rechercher exclusif de facto » sur les appareils Apple.

Onze États de l’Union se sont associés à la procédure. Ils demandent aux juges de mettre en place « un traitement structurel destiné à guérir tous les maux liés aux pratiques anticoncurrentielles ».

Le DoJ a commencé à enquêter sur les pratiques de Google en 2019.

Google a du déjà régler à la Commission Européennes des amendes de 2,4 milliards d’euros en 2017 et de 4,3 milliards en 2018 pour infractions aux lois sur la concurrence.