Le groupe Vodafone a décidé d’ignorer le mariage italien proposé par le groupe Iliad et le fonds Apax Partners, expliquant qu’une telle initiative n’était pas dans l’intérêt de ses actionnaires.

Dans un communiqué destiné à la bourse, la direction de Vodafone a confirmé les rumeurs selon lesquelles elle avait reçu et repoussé une offre de rachat préliminaire et sans engagement de sa filiale italienne.

« Le conseil d’administration et la direction de Vodafone restent concentrés sur la production de valeur pour les actionnaires à travers la combinaison d’une stratégie de croissance organique à moyen terme et sur l’optimisation en cours de son portfolio », précise le communiqué.

« Vodafone continue d’étudier avec pragmatisme des opportunités de consolidation génératrices de valeur afin de conforter des structures de marché durables dans plusieurs pays d’Europe, dont l’Italie », continue le communiqué.

Cette fin de non-recevoir met un terme aux spéculations sur l’offre présentée la veille par Xavier Niel, le patron d’Iliad, chiffrée aux alentours de 11 milliards d’euros par le Financial Times.

Nick Read, le pdg de Vodafone, avait déjà confirmé récemment que son groupe engageait une démarche de consolidation proactive dans plusieurs pays, apparemment poussé en ce sens par un de ses principaux investisseurs, le fonds Cevian Capital.

Jugée comme un marché « hyperconcurrentiel » par Nick Read, l’Italie est l’une des deux filiales du groupe Vodafone à avoir enregistré une baisse du chiffre d’affaires de son secteur services au troisième trimestre fiscal 2022 (4e trimestre calendaire de 2021).