Le résultat de recherches présentées au Sénat américain le 17 décembre apporterait de nouvelles preuves démontrant que la Russie s’est lancée dans une vaste campagne de propagande ces cinq dernières années par le truchement de plates-formes de médias sociaux comprenant Facebook, Instagram, Twitter et YouTube.

Selon un rapport signé par le Computational Propaganda Project de l’Université d’Oxford et Graphika, une société spécialisée dans l’analyses des réseaux sociaux, l’Agence de Recherche sur Internet russe a conduit une « attaque de grande ampleur » visant « des dizaines de millions d’utilisateurs » de 2013 à 2018. Près de 30 millions d’utilisateurs d’Instagram et Facebook auraient ainsi partagé les posts émis par l’agence russe pour les seules années 2015 à 2017.

La campagne a commencé en 2013 sur Twitter, « mais a rapidement évolué en stratégie multi-plates-formes » qui « n’a pas cessé même après que l’agence ait été convaincue d’interférences dans les élections de 2016 ». Le dossier est été bâti à partir de données collectées auprès des médias sociaux impliqués.