Plusieurs opérateurs nigérians de taille moyenne ont réclamé l’aide de la Nigerian Communications Commission (NCC) afin de sauver les télécoms locales d’un désastre imminent, rapporte à Lagos le journal économique Leadership Nigeria.

Lors d’un entretien avec Umar Danbatta, vice-président exécutif de la NCC, le groupe d’opérateurs, qui inclut Smile Communications, nTel et Spectranet, a assuré que l’industrie des télécoms risque une défaillance majeure, propre à entraîner dans le naufrage un opérateur de grande envergure. Ce qui aurait un impact considérable sur l’économie du pays et des conséquences durables sur les efforts gouvernementaux visant à améliorer la connectivité.

Selon le groupe, les opérateurs sans fils ont de plus en plus de mal à régler leurs dettes et à répondre aux engagements vis-à-vis de leurs fournisseurs, notamment les équipementiers réseau et les exploitants de tours de télécoms.

Pour expliquer la crise, les cadres des entreprises citent des coûts d’exploitation en perpétuelle hausse confrontés à un chiffre d’affaires stagnant et au besoin croissant de dépenses en capital sans réelles justifications.

Le signal d’alarme doit encourager la NCC à intervenir pour protéger tous les opérateurs à travers des mesures comme, par exemple, l’interdiction de pratiquer des prix exagérément bas à des fins « prédatrices », comme l’ont fait par le passé certains acteurs du marché nigérian.