La Commission Européenne pourrait encore infliger à Qualcomm une énorme amende pour violation des règles de la concurrence, moins de 18 mois après avoir réclamé au fabricant de composants américain 997 millions d’euros de pénalités liées au non-respect de lois antitrusts, rapporte Bloomberg.

L’enquête en cours, qui pourrait être bouclée le mois prochain, tourne autour du prix de puces 3G fournies entre 2009 et 2011.

Les autorités européennes veulent savoir si Qualcomm a vendu les composants à perte afin de se débarrasser de son concurrent Icera.

En janvier 2018, la Commission avait déjà frappé Qualcomm d’une énorme amende pour avoir apparemment acheté le droit de devenir le fournisseur exclusif d’Apple en chipsets baseband LTE. Ces pratiques, a expliqué la Commission, ont permis de consolider la domination de Qualcomm sur le marché tout en contrevenant aux règles liées à la concurrence dans l’UE.

Qualcomm n’a pas commenté l’information donnée par Bloomberg, mais farouchement nié les faits relatifs à la précédente amende, contre laquelle l’industriel américain a fait appel.

Bien que le montant de la nouvelle amende envisagée ne soit pas révélé, la commissaire à la concurrence Margrethe Vestager a déjà infligé des pénalités considérables à plusieurs sociétés américaines, dont Google.