Le plan de licenciement envisagé par Nokia en vue de la suppression de 600 emplois est suspendu jusqu’à la tenue le 2 octobre d’une rencontre entre les ministres concernés (notamment Benjamin Griveaux, secrétaire d’État auprès du ministre de l’économie et des finances), la direction du groupe et les syndicats, selon Reuters.

Cette rencontre tripartite sera également l’occasion de poser des questions à Nokia sur les engagements remontant à l’acquisition d’Alcatel-Lucent en 2016 et qui visaient à l’embauche de 500 personnes dans le centre de R&D du groupe en France.

Début septembre, Reuters a rapporté que Nokia prévoyait de réduire sa masse salariale en France avant la fin 2019, les mesures visant avant tout Alcatel-Lucent International et Nokia Solutions Networks France. Le plan exclue a priori la R&D.

Les activités réseau de Nokia continuent de souffrir ce semestre, avec un CA en baisse de  5 % au second trimestre par rapport à la même période de 2016. Dans une communication adressée aux investisseurs, Rajeev Suri, pdg de Nokia, a expliqué que les performances attendues desdites activités étaient « en ligne avec le marché », ce qui laisse supposer qu’elles vont continuer à se détériorer.

En mars, Nokia a annoncé la scission de sa branche réseau en deux unités distinctes afin de « mieux satisfaire les demandes changeantes des clients », de parvenir aux économies projetées et de retrouver le chemin de la croissance.