Le gouvernement italien ayant pris la décision de réétudier le projet national de réseau haut débit unique, Open Fiber et ses partenaires ont laissé passer la date limite pour la signature de l’accord qui devait permettre de fusionner les infrastructures fixes du câblo-opérateur avec celles de Telecom Italia.

Dans un communiqué commun, Open Fiber, CDP Equity et Macquarie Asset Management expliquent qu’au vu des déclarations des autorités italiennes, ils ont décidé de ne pas conclure dans les délais définis lors du mémorandum d’entente signé en mai dernier.

La décision d’Open Fiber intervient le lendemain de l’annonce de la formation d’un groupe d’étude sur le réseau unique par Adolfo Urso, ministre de l’Entreprise et du Made in Italy, et Alessio Butti, sous-secrétaire à la présidence du conseil des ministres.

Facteur d’innombrables débats, spéculations et désaccords, le réseau fixe unique faisait partie des plans à long terme défendus par le gouvernement précédent.

Dans leur déclaration, Adolfo Urso et Alessio Butti ont évoqué « des discussions et analyses étendues et poussées en profondeur » avec les parties concernées par le plan de réseau unique et les représentants des syndicats.

Afin d’aller de l’avant, ont déclaré les ministres, un groupe de travail va être créé pour « contribuer à la définition des meilleures solutions à implémenter pour maximiser les intérêts du pays, des sociétés impliquées et de leurs actionnaires ».

Les deux représentants du gouvernement ont par ailleurs noté le besoin de prendre en compte « les réglementations existantes au niveau national et européen, ainsi que les nécessaires équilibres touchant l’économie, les finances et l’emploi ».

Open Fiber et ses associés ont signifié qu’ils étaient prêts à participer aux discussions du nouveau groupe de travail.