Les autorités d’Addis-Abeba ont confirmé le 8 juillet leur intention de renoncer au monopole d’État sur les télécommunications et d’offrir des licences à deux opérateurs au premier trimestre 2020. MTN, Orange et Vodacom figurent déjà parmi les candidats probables.

Dans un communiqué, le ministère des finances de la République fédérale démocratique d’Éthiopie a expliqué que la société nationalisée Ethio Telecom serait scindée en deux. Une première entité prendra en charge les services et les ventes, tandis que la seconde gérera l’infrastructure réseau mobile et fixe et offrira des prestations de gros aux nouveaux entrants.

Tout en refondant la structure d’Ethio Telecom, le gouvernement met en place un régulateur indépendant qui sera chargé d’attribuer les nouvelles licences.

Le ministère espère que l’opération se traduira en investissements au bénéfice du pays et améliorera la qualité, la vitesse et l’échelle de la couverture réseau. Ces développements, ajoute le ministère, doivent combler les lacunes numériques dont souffre le pays et le préparer à « une industrialisation high tech ».

Selon GSMA Intelligence, Ethio Telecom comptait 43 millions de clients connectés (IoT non compris) à la fin du 2e trimestre. 96 % des connexions sont prépayées, avec moins de 9 % en 4G.