Emmanuel Macron a assuré que la décision de Nokia de supprimer quelques 600 emplois en France était en contradiction avec les engagements pris quand le groupe a racheté Alcatel-Lucent en 2016.

« Nokia a été aidé par le gouvernement français et s’est fermement engagé », a dit le Président, ajoutant que le groupe finlandais devait tenir ses promesses et qu’il serait « inflexible » sur la question des licenciements, selon Reuters.

En 2016, quand M.Macron était ministre de l’économie, il a approuvé le rachat après que Nokia ait promis d’embaucher localement 500 personnes pour étoffer sa R&D.

Des articles publiés dans la presse début septembre ont révélé que Nokia prévoit de supprimer les postes avant la fin 2019, Alcatel-Lucent International et Nokia Solutions Networks France étant les branches visées. La mesure fait partie d’un plan de grande envergure visant à économiser 1,2 milliards d’euros.

Le projet a été mis en attente avant une réunion entre les ministères français concernés, le directoire de Nokia et les syndicats prévue début octobre.