En 2020, la 4G représentera une bonne moitié des connexions en Europe, contre seulement 10 % début 2015, selon le GSMA. Cela n’empêche pas Anne Bouverot, directeur général de l’association industrielle de rester prudente : « Cette vision positive de l’industrie reste fragile, tout spécialement à la lumière d’inquiétudes renouvelées sur la situation macroéconomique en Europe.»

Les réseaux 4G couvrent aujourd’hui plus de 63 % de la population européenne, la barre des 50 % ayant été dépassée début 2014. La couverture devrait atteindre 83 % en 2020.

Le GSMA indique que les investissements en capital consentis par les opérateurs européens sur la période de 7 ans qui va de 2008 à 2014 devraient s’élever à 155 milliards d’euros. Ils pourraient atteindre cependant 170 milliards à l’issue de la période de 6 ans à venir (2015 à 2020) alors que les opérateurs prévoient d’ajouter des capacités réseau et d’étendre la couverture 4G.

En contrepartie de ces investissements, le GSMA  souhaiterait plus de souplesse dans la régulation.« Les opérateurs européens doivent avoir la liberté commerciale de développer de nouveaux business models, d’innover au niveau réseau et services, et d’offrir des services personnalisés susceptibles d’attirer l’investissement et pousser l’innovation et la concurrence sur le marché mondial », ajoute Anne Bouverot.

A noter que les smartphones devraient représenter près des trois quarts des connexions en 2020, le cap de la moitié (déjà franchi sur certains marchés clé comme la France, l’Italie, l’Espagne et le Royaume-Uni) étant annoncé pour la fin 2015.