Vodafone et Orange ont signé un nouvel accord de partage de réseaux fixe et mobile en Espagne, renforçant l’accord déjà existant et permettant un déploiement plus rapide de la 5G ainsi qu’une couverture territoriale plus vaste.

Dans un communiqué, Vodafone affirme que l’accord « va permettre un modèle d’investissement qui sera économiquement plus efficace pour le déploiement futur des réseaux, plus respectueux de l’environnement et apportera le bénéfice d’une adoption plus rapide de la 5G pour l’économie espagnole. »

L’accord de partage de réseaux original couvrait les infrastructures passives au niveau national et les infrastructures actives dans les petites localités. Signé pour la première fois en 2006, il a été renouvelé en 2012 et 2016.

Vodafone explique que le nouvel accord prévoit le partage de réseaux actifs (accès radio et raccordements haut-débit) dans les villes de moins de 175 000 habitants, alors qu’il était seulement possible dans les villes de 1 000 à 25 000 habitants. Les deux-tiers de la population espagnole seront couverts grâce au nouvel accord, avec 14 800 sites partagés contre 5 600 aujourd’hui.

Les deux opérateurs continueront à s’appuyer sur une infrastructure indépendante dans les très grandes villes et géreront séparément licences de spectre, performance réseau, contrôle et fonctions des cœurs de réseaux respectifs et développement de nouveaux produits et services.

Côté fixe. Vodafone indique que le partenariat étend les accords de gros portant sur la FTTH dans des termes « économiques et techniques attractifs ». Vodafone escompte ainsi étendre ses services fibre convergents à un million de foyers supplémentaires, portant ainsi sa base à plus de 23 millions.

Les deux groupes sont par ailleurs tombés d’accord pour chercher à étendre leur réseau fibré en co-investissant dans la FTTH.