Brookfield Asset Management et Digital Bridge sortent vainqueurs de la compétition organisée par Deutsche Telekom pour la revente de ses tours en Allemagne et en Autriche. L’opération devrait être bouclée avant la fin de l’année.

A la suite de la vente, qui place la valeur de GD Towers à 17,5 milliards d’euros, les deux investisseurs détiendront 51 % de la filiale de Deutsche Telekom. L’opérateur conservera la part minoritaire et signera un accord de location des infrastructures.

Deutsche Telekom devrait consacrer l’argent retiré de la vente à la réduction de sa dette, ce qui devrait aider à acquérir une part majoritaire de T-Mobile US.

L’annonce de l’accord intervient un jour après l’annonce du renoncement de Cellnex. Des informations antérieures suggéraient que la TowerCo s’était associée avec Brookfield Asset Management, mais l’investisseur a finalement choisi de finaliser l’opération avec un nouveau partenaire.

 

Deutsche Telekom a déclaré son intention de chercher un investisseur pour ses tours au début de l’année et plusieurs acheteurs potentiels se sont mis sur les rangs. Quand Cellnex a jeté l’éponge le 13 juillet, des bruits ont laissé supposer qu’un consortium emmené par KKR était désormais seul en lice.

GD Towers chapeaute plus de 40 000 sites en Allemagne et en Autriche, auxquels devraient s’ajouter 5 400 nouvelles installations d’ici la fin 2026. Bruno Jacobfeuerborn et Thomas Ried, respectivement pdg et directeur financier, devraient conserver leurs postes après le bouclage de la transaction.

Avec cet accord, Deutsche Telekom rejoint la liste des opérateurs européens qui ont choisi de tirer profit de leurs infrastructures passives. Parmi les autres poids lourds, Orange et Vodafone Group ont également évoqué la possibilité de fusions-acquisitions pour les filiales gérant leurs tours.