Afin de limiter ses coûts sur les marchés africains non-profitables, Bharti Airtel étudie comment réduire ses parts ou fusionner ses activités, affirme un article de l’Economic Times (ET).

Citant des sources proches du groupe indien, le journal explique que Bharti Airtel estime pouvoir tirer bénéfice de la consolidation de ses activités au Rwanda, au Niger, au Tchad, en République du Congo, au Kenya et en Tanzanie.

En janvier, Sunil Bharti Mittal, Président de Bharti Airtel, a expliqué à Bloomberg que son groupe étudiait la possibilité de fusionner ou de vendre certains actifs en Afrique afin de réduire l’endettement.

Un communiqué auquel l’ET a eu accès confirme que l’opérateur revoyait ses options sur le continent, notamment là où il est le plus faible, mais sans pour autant renoncer à un seul des 15 pays où il est présent.

Bien que le groupe dispose de positions fortes au Nigeria, au Ghana, en Ouganda, en Zambie et aux Seychelles, les activités au niveau continental sont déficitaires déjà depuis plusieurs trimestres.

Le dernier communiqué financier du groupe, qui couvre le T4 2016, place les pertes à hauteur de 93 millions de dollars, contre 74 millions au T4 2015.

Les chiffres relatifs au prochain trimestre devraient être publiés le 9 mai.