Stéphane Richard, pdg d’Orange, le réaffirme : son groupe a bien résisté au 2e trimestre, en dépit des effets négatifs de la crise liée au Covid-19 (coronavirus).

Le CA est resté à peu près stable à 10,4 milliards d’euros (soit 0,4 % de moins qu’au T2 2019), avec un léger déclin des revenus issus de l’itinérance et des ventes d’équipements. Orange n’a pas donné de chiffres sur le bénéfice trimestriel.

Sur ce fond de stagnation générale, le CA domestique d’Orange a progressé de 2,7 % à 4,6 milliards grâce à la croissance des activités de gros et de détail.

En Afrique et au Moyen-Orient, le CA a également enregistré une hausse de 1,3 % à 1,4 milliard en particulier grâce à l’augmentation des revenus tirés des données 4G.

Ces bons résultats masquent des difficultés continues en Espagne, où le CA a dérapé de 6,8 % à 1,2 milliard, avec un marché en « glissement vers le low cost ». Le groupe subit également un repli dans le reste de l’Europe, avec un CA en baisse de 3,6 % à 1,3 milliard d’euros.

Côté clients, Orange continue sur la lancée de sa stratégie de convergence, avec une base portée à 10,8 millions d’abonnés, en hausse de 2,1 %.

Comme on l’a déjà noté, la 4G en Afrique et au Moyen-Orient progresse notablement. Orange totalise 27,9 millions de clients, soit 40,4 % de plus qu’au T2 2019. Le service financier Orange Money a conquis pour sa part dans la région 19,6 millions de clients actifs, soit 18,9 % de plus que l’an passé à la même époque.

« Malgré les effets de l’épidémie de Covid-19, Orange fait preuve d’une remarquable résistance au premier semestre, commente Stéphane Richard. Ces résultats témoignent de la résilience de l’entreprise comme de sa capacité à se mobiliser collectivement face à l’urgence. »

Orange n’envisage toujours pas de déviations financières significatives par rapport aux prévisions. Le groupe ne peut cependant confirmer un retour à des dividendes de 0,70 euro par action, après l’amputation de 30 % des paiements en avril.