L’Uganda Communications Commission (UCC) presse les opérateurs proposant des services financiers sur mobile de les faire certifier, selon le Daily Monitor, tandis que la polémique redouble sur la taxation des transactions.

Dans une interview au journal de Kampala, Godfrey Mutabazi, directeur exécutif de l’UCC, explique qu’il attend des opérateurs d’adhérer aux standards internationaux et d’obtenir une certification pour garantir de bonnes pratiques.

Ces commentaires interviennent un mois après le lancement du Global Mobil Money Certification Scheme par la GSMA, qui permet d’évaluer les opérateurs sur un certain nombre de paramètres dont la fiabilité du service, la protection du droit des consommateurs, la lutte contre le blanchiment d’argent et la prévention du financement du terrorisme.

Jusqu’à présent, cinq services sont accrédités : m-Pesa au Kenya), Orange Money en Côte d’Ivoire, Tigo Pesa et m-Pesa en Tanzanie et Easypaisa au Pakistan.

Taxe sur les échanges
Parallèlement, la pression montre pour faire reculer le gouvernement de Kampala sur son projet de taxation des transactions réalisées sur mobile.

Le parlement doit débattre prochainement de l’impôt proposé, le projet de loi faisant l’objet de critiques virulentes de la part des associations communautaires, industrielles et commerciales ougandaises. Les détracteurs de la taxe lui reprochent un impact négatif sur l’inclusion financière et de frapper les membres les plus pauvres de la société.