Le vice-ministre de l’information du Ghana, Kojo Oppong-Nkrumah, dément formellement les accusations selon lesquelles le gouvernement se préparerait à introduire une taxe sur les transactions assurées par téléphones mobiles, selon un article publié sur Ghanaweb.

Dans une conférence de presse, M.Oppong-Nkrumah a précisé que la mesure n’était pas prévue, ni aujourd’hui, ni dans le futur. Il a reproché à l’opposition de « déformer » les informations contenues dans un document relatif au budget à l’origine de la rumeur.

La semaine dernière, des politiciens et des médias locaux ont suggéré que le gouvernement allait prélever un impôt sur les transactions, mesure décrite comme « une menace sérieuse » pour la croissance du pays par le député Cassiel Ato Forson.

Ces spéculations sur l’action gouvernementale font suite aux avertissements lancés en février dernier par les opérateurs mobiles du pays. Ils ont prévenu que toute taxe imposée sur les échanges d’argent par mobile risquerait de « descendre » les efforts du Ghana en vue de créer une économie moins dépendante des liquidités.

La monétique sur mobile gagne du terrain au Ghana. Les statistiques de la Bank of Ghana montrent que le nombre d’abonnés a augmenté de 16,6 % sur l’année allant de septembre 2016 à septembre 2017. 22 millions de Ghanéens utilisent leur mobile pour procéder à des transactions à travers quatre opérateurs : Airtel, MTN, Tigo et Vodafone.