Google a offert des garanties suffisantes quant à l’utilisation des données retirées du rachat de Fitbit pour que la Commission Européenne (CE) approuve l’opération, estime le Financial Times.

Les sources du journal britanniques expliquent que les garanties présentées par Google incluent la promesse de s’abstenir pendant dix ans d’utiliser les données obtenues par le truchement des « wearables » Fitbit aux fins de ciblage publicitaire. Google s’engagerait en outre à permettre à des appareils produits par des tierces parties d’accéder aux données, moyennant l’accord des utilisateurs et dans des conditions spécifiques. Enfin, Google promettrait un accès sans restrictions à ses services pour les autres fabricants de « wearables ».

Google aurait déjà promis par le passé de ne pas utiliser les données issues de Fitbit pour le ciblage publicitaire pendant au moins cinq ans. Questionnés sur les vrais raisons d’un rachat à 1,2 milliard de dollars, les dirigeants ont par ailleurs affirmé à plusieurs reprises que l’opération visait les appareils et pas les données.

Les rumeurs sur un feu vert de la CE interviennent une semaine après que sa propre autorité de la concurrence ait décidé d’étendre jusqu’au 23 décembre le délai accordé pour enquêter en profondeur sur le rachat de Fitbit.

Annoncée en novembre 2019, l’intention d’acquisition de Fitbit par Google aurait du être concrétisée fin 2020. Mais elle a déclenché une levée de bouclier de la part des associations de défense des consommateurs et plusieurs organismes officiels ont depuis lancé des enquêtes sur ses implications.