Timotheus Hoettges, P-dg de Deutsche Telekom, annonce que l’opérateur allemand « est en passe de devenir le premier fournisseur de télécommunications européen », à la faveur d’un investissement « massif » dans les réseaux.

Depuis que Timotheus Hoettges en a pris les commandes en janvier 2014, DT se présente comme un des principaux opérateurs intégrés, offrant ce qu’il appelle « les meilleures » connexions fixes et mobiles à ses clients.

Appuyé sur un solide 4e trimestre 2014 marqué par de bonnes performances aux Etats-Unis et en Allemagne, Timotheus Hoettges explique que les investissements dans les immobilisations (property, plant and equipment ou PP&E) devraient croître ces 4 prochaines années au rythme annuel de 1 à 2 % en moyenne.

DT a déjà dépensé de grosses sommes dans les réseaux LTE et large bande. En 2014, le groupe a versé 9,5 milliards d’euros en immobilisations (spectre mobile non compris), soit 7,6 % de plus qu’en 2013.

L’investissement LTE va continuer. En 2014, DT annonce que la croissance combinée de la couverture assurée par les réseaux LTE de toutes les composantes du groupe va permettre de servir plus de 110 millions de clients, plus que l’Allemagne ne compte d’habitants. En 2018, le réseau LTE allemand devrait couvrir les besoins de 95 % de la population, contre 65 % fin 2014.

La migration des réseaux du groupe en tout IP doit être achevée en 2018.

Focalisé sur la croissance, Timotheus Hoettges se fixe pour objectif une augmentation de 1 à 2 % par an du CA organique moyen pondéré pour les années financières 2015 à 2018,  avec une croissance du BAIIA (bénéfice avant intérêts, impôts et amortissements) normalisé plus rapide sur la période, là encore en termes organiques, à un TCAC (taux de croissance annuel composé) de 2 à 4 %.

Pour l’année financière 2015, principalement grâce aux améliorations opérationnelles de T-Mobile US (dont DT détient 64 %), Timotheus Hoettges espère que le BAIIA ajusté du groupe bondira de 17,6 milliards d’euros en 2014 à environ 18,3 milliards.