4G ou pas 4G ? Telle est la question posée apparemment à Vodafone Egypt, alors que l’opérateur historique Telecom Egypt s’apprête à tirer avantage de réformes longtemps attendues dans le secteur des télécoms.

NTRA, le régulateur égyptien, vend 4 licences 4G dans le cadre d’un plan qui devrait permettre à Telecom Egypt, qui détient une part de 45 % dans Vodafone Egypt, d’entrer directement sur le marché mobile.

Telecom Egypt, qui domine le marché fixe dans le pays, a reçu le droit d’exploiter une double licence  (mobile et fixe) en 2014, mais l’implémentation de la mesure a été plusieurs fois retardée, la part de l’opérateur dans Vodafone Egypt étant litigieuse.

Ces derniers jours, Reuters a rapporté que le conseil d’administration de Telecom Egypt avait approuvé « prudemment » le projet d’acquérir une licence 4G. L’opérateur s’est fixé pour but de lancer des services dans l’année qui doit suivre l’attribution des fréquences.

En juin, la presse laissait penser que l’opérateur n’aurait pas à vendre ses parts dans Vodafone Egypt pour entrer sur le marché mobile, mais s’en séparerait au final dès qu’il en recevrait un bon prix.

Vodafone Egypt, pendant ce temps, étudie toujours le dossier d’attribution de la licence 4G, affirment des articles citant Khaled Hegazy, le directeur juridique de la société, lequel ajoute qu’il est trop tôt pour passer en revue les options financières en vue d’un achat.

Le régulateur a proposé les licences 4G aux trois opérateurs mobiles du pays, Orange Egypt, Vodafone Egypt et Etisalat, de même qu’à Telecom Egypt. Selon Reuters, seul Orange Egypt a dévoilé le prix à payer, soit environ 400 millions de dollars, tandis que Telecom Egypt discuterait avec des banques afin de s’assurer d’un prêt de 563 millions de dollars pour la licence.

Selon le ministère égyptien des communications et des technologies de l’information, le gouvernement espère retirer 2,53 milliards de dollars de l’opération.

Les opérateurs doivent indiquer leur intérêt pour un achat cette semaine.