Meta présente des changements aux procédures qui demandent aux utilisateurs de Facebook et Instagram de choisir entre payer ou accepter de la publicité. Le géant des médias sociaux prend ainsi en compte les conclusions de la Commission européenne estimant que certaines pratiques violent le Règlement sur les marchés numériques (Digital Markets Act, ou DMA).

Dans les semaines qui viennent, les utilisateurs de Facebook et Instagram qui vivent dans l’Union européenne pourront souscrire à un service payant sans publicité ou continuer à bénéficier d’un abonnement gratuit à condition d’accepter des « annonces moins personnalisées ».

Avec la seconde option, Meta Platforms devrait utiliser beaucoup moins de données pour créer ses annonces ciblées.

En dépit de cette initiative, Meta affirme dans un post de blog rester fidèle à un modèle de publicité personnalisée « qui a toujours été la pierre angulaire d’un internet libre et inclusif ».

Les utilisateurs de médias sociaux qui choisissent le service gratuit se verront adresser des annonces basées sur leur genre, leur age, l’endroit où ils vivent et leurs activités sur Facebook et Instagram.

Meta Platforms doit également mettre en place une « pause publicitaire » qui signifie que certaines des annonces seront imposées pendant quelques secondes sans possibilité d’évitement.

Le groupe fondé par Mark Zuckerberg a également décidé de réduire le tarif de l’abonnement mensuel à son service sans publicité de 9,99 à 5,99 euros, et de 12,99 à 7,99 euros sur les appareils iOS et Android.

Facebook et Instagram ont lancé un abonnement sans publicité en Europe l’an passé mais demandaient aux utilisateurs de s’abonner à la version sans annonces ou d’accepter un examen de leurs données.

L’enquête de la CE a conclu que le modèle publicitaire précédent ne permettait pas aux utilisateurs d’opter pour un service qui utilise moins de données personnelles mais reste cependant équivalent au service imposant des annonces personnalisées.