L’avocat général William Barr a dévoilé le 7 février des ambitions destinées à permettre à des sociétés américaines, ou à l’État fédéral lui-même, de prendre des parts de contrôle chez les grands équipementiers européens afin de concurrencer plus efficacement Huawei, rapporte le Financial Times (FT).

Dans un discours prononcé à Washington, William Barr a indiqué que les États-Unis et ses alliés devaient envisager d’acheter des actions Nokia et Ericsson, soit en investissant directement soit en passant par des consortiums privés.

Cette suggestion est la dernière émise par l’administration Trump afin de soutenir une offre capable de contrebalancer Huawei tout en renforçant l’influence américaine sur le marché des infrastructures réseaux.

In 2019, le FT avait déjà évoqué l’idée d’une assistance financière américaine à Ericsson et Nokia, mais sans évoquer une prise de participation substantielle.