Wilbur Ross, secrétaire au commerce de Washington, a annoncé que les entreprises américaines ne pourront commercer avec Huawei que si les relations ne présentent aucun risque pour la sécurité nationale.

Lors d’une conférence, Wilbur Ross a expliqué que les demandes d’autorisation de commercer avec Huawei seront examinées avec une « présomption de refus ». Les autorités veulent être bien claires sur le fait que « nous ne faisons pas que transférer des fonds des États-Unis vers des firmes étrangères », a-t-il martelé.

M.Ross a ajouté que les restrictions appliquées à Huawei et la liste des éléments requérant des licences d’exportation restent inchangées en dépit de l’intervention du président Trump à la fin du mois dernier.

Le secrétaire au commerce n’a pas spécifié quel genre  d’échanges commerciaux présentent une menace pour la sécurité.

« En ce qui concerne le marché privé, nous avons ouvert la porte et assoupli quelque peu les exigences du département du commerce, quand il n’y a pas d’interférences relatives à la sécurité nationale, ou de conséquences pour elle », a affirmé pour sa part Larry Kudlow, conseiller économique de la Maison Blanche, dans une interview accordée à CNBC.

M.Kudlow a indiqué par exemple que quelques fabricants de puces seront autorisés à vendre des produits à Huawei sur une base limitée.

Il n’est pas certain que ce répit aide Huawei, vu l’implémentation prochaine d’une autre directive signée par Donald Trump. Selon Wilbur Ross, le département du commerce imposera à la mi-octobre des règles pour mettre en œuvre le décret interdisant aux sociétés américaines d’utiliser des équipements ou services fournis par des entreprises considérées comme présentant un risque sécuritaire.