Le groupe Vodafone a confirmé le 2 avril qu’il espérait bien obtenir l’assentiment de la Commission Européenne en vue du rachat à la mi-2019 et pour un montant de 18,4 milliards d’euros des actifs de Liberty Global en Europe centrale et orientale, après avoir reçu la liste des objections émises par le régulateur européen.

Bien que les détails du document n’aient pas été révélés par l’opérateur ni publiés par la CE, le fait que Vodafone ne change pas sa feuille de route suggère que le groupe ne semble pas inquiet des réserves formulées par le régulateur.

Dans un communiqué, Vodafone indique vouloir bien examiner le document et continuer son « dialogue constructif » avec la CE.

La liste des achats de Vodafone comprend les activités fixe et câble de Liberty Global en Allemagne, République Tchèque, Hongrie et Roumanie. A l’époque où Vodafone avait annoncé ses intentions, le pdg de Deutsche Telekom, Timotheus Hoettges, s’était montré très critique et avait appelé les régulateurs à bloquer la vente.

Le pdg de Vodafone, Nick Read, et son prédécesseur Vittorio Colao, en poste quand le marché a été conclu, ont régulièrement réaffirmé que le rachat ne remettait pas en cause l’équilibre concurrentiel dans les pays impliqués.

Le mois dernier, Reuters a rapporté que la CE formulerait formellement ses objections le 3 juin et que des concessions étaient attendues de Vodafone afin de voir le rachat finalisé.