Bien que les derniers chiffres montrent que le groupe Vodafone n’est toujours pas sorti de ses difficultés sur ses marchés européens clés, l’opérateur britannique montre des signes de stabilisation. La vente des parts de Vodafone dans l’opérateur américain Verizon Wireless a par ailleurs renforcé sa situation financière. Signe de sa santé retrouvée, Vodafone a annoncé aujourd’hui un accord visant à acquérir 72,7 % de l’opérateur fixe et large bande Hellas Online (HOL) pour 72,7 millions d’euros.

La part de marché de HOL en Grèce tourne auteur de 11 % et Vodafone Grèce est entrée dans son capital en 2009. L’accord une fois conclu, le groupe britannique détiendra 91,2 % de son partenaire et sera alors dans l’obligation de faire une offre pour le reste. Selon Vodafone, la transaction devrait donner naissance au deuxième opérateur grecs de télécoms, tant sur les marchés fixe que mobile.

Ces annonces ont lieu alors même que les spéculations sur un rachat de Vodafone par AT&T sont relancées. Des rumeurs d’accord entre les deux groupes ont couru plus tôt cette année, forçant les Américains à clarifier la situation en annonçant qu’ils ne tenteraient rien avant six mois. Or, cette période est aujourd’hui terminée… Randall Stephenson, P-dg d’AT&T, a plutôt cherché à étouffer la rumeur, expliquant que la fenêtre d’opportunité pour investir en Europe est aujourd’hui refermée, alors que la plupart des opérateurs ont renforcé leurs positions.