Le groupe Vodacom, basé en Afrique du Sud, veut susciter 1,3 milliards de dollars de transactions impliquant ses actionnaires et ses employés dans le but de porter à 20 % la proportion des parts détenues par des investisseurs noirs.

Dans un communiqué, le groupe propose à ses partenaires déjà impliqués dans le plan baptisé Black Economic Empowerment (BEE) d’échanger des parts détenues dans la filiale sud-africaine contre des parts dans la maison mère. Vodacom veut de plus créer un nouveau programme destiné à augmenter le nombre de ses employés partenaires.

Ces initiatives sont prises dans le cadre d’un plan gouvernemental destiné à augmenter la proportion des investisseurs noirs. Le programme précédant doit prendre fin en octobre 2018. Le nouveau programme annoncé plus haut doit être encore validé par les actionnaires et le régulateur.

Le groupe Vodacom n’a pas publié de chiffres récents sur la composition ethnique de son actionnariat.

En conséquence de la transaction envisagée et de l’émission subséquente de nouvelles actions par le groupe Vodacom, la part du groupe Vodafone, actionnaire majoritaire,  va baisser d’environ 4 % pour descendre à 60 %.

« Notre intention a toujours été de permettre à nos investisseurs BEE d’échanger leurs parts de Vodacom South Africa contre des actions du groupe de façon à leur offrir un accès aux marchés élargis au niveau national et international où nous sommes présents », affirme Shameel Joosub, le pdg.

Satisfaire aux exigences du plan BEE, notamment quant à la composition ethnique de l’encadrement, des employés et des actionnaires, permet aux sociétés sud-africaines de se présenter sur les marchés publics.

Atteindre des objectifs spécifiques pourrait faire partie des critères prérequis pour accéder à la vente aux enchères de spectre 4G ou 5G.