C’est avec Telefonica et non pas Telecom Italia que le groupe français Vivendi va mener les négociations exclusives pour la vente de l’opérateur brésilien GVT, numéro quatre de l’Internet haut débit. Vivendi a annoncé le 28 aout avoir reçu deux propositions : celle de Telefonica, pour 7,45 milliards d’euros et celle de Telecom Italia, à 7 milliards d’euros. Apparemment, le supplément a fait la différence : “L’offre de Telefonica répond le mieux aux objectifs stratégiques et financiers du groupe”, explique Vivendi dans un communiqué.

Après les ventes de Maroc Telecom et de SFR, GVT restait la dernière entreprise de télécoms détenue entièrement par Vivendi, qui se recentre sur les contenus et les médias.

Vivendi ne se retire pas pour autant du plus gros marché d’Amérique du Sud  : le groupe français pourrait obtenir 12% du capital de la nouvelle entité brésilienne qui naîtrait de la fusion de GVT et de Telefonica Brasil, selon Reuters. Telefonica offre en outre à Vivendi une option d’acquisition d’une participation de 5,7% au capital de Telecom Italia dont il est indirectement le plus gros actionnaire.

A noter que GVT n’est pas le seul opérateur brésilien visé par les opérations de rachat sur un marché des télécommunications brésilien en pleine consolidation. Ainsi, l’opérateur télécoms local Grupo Oi (en cours de fusion avec Portugal Telecom) a annoncé ainsi le 26 août avoir approché la banque d’affaires Grupo BTG Pactual afin pour étudier la possibilité d’acquérir la participation de Telecom Italia dans TIM Participacoes.