En apportant son appui à Pietro Labriola, Vivendi, le premier actionnaire de Telecom Italia, renforce les chances du plan de transformation défendu par le nouveau pdg.

A l’occasion d’une communication sur les résultats de son groupe en 2021, Arnaud de Puyfontaine, pdg de Vivendi, a loué le plan qui vise à scinder Telecom Italia en deux entités, suggérant que l’opération renforcerait la situation financière de l’opérateur, rapporte le site d’information boursière Seeking Alpha.

Obtenir le soutien de Vivendi est capital pour la direction de Telecom Italia. Le groupe de médias français vient en effet d’inscrire dans ses comptes de 2021 une charge de 728 millions d’euros liée à la dépréciation de sa participation dans l’opérateur.

Arnaud de Puyfontaine aurait apparemment affirmé que l’équipe de Pietro Labriola était en position de « tenir ses promesses » et de ramener le cours de l’action à un niveau « bien plus haut » qu’il ne l’est aujourd’hui.

Vivendi détient 24 % des parts de Telecom Italia, sérieusement chahuté en bourse depuis que le plan de scission de Pietro Labriola est connu.

Selon Reuters, Arnaud de Puyfontaine aurait par ailleurs expliqué à des journalistes que l’offre de rachat de Telecom Italia par l’investisseur américain KKR était sous-évaluée.

 

Telecom Italia doit répondre officiellement dans les jours qui viennent à l’offre originelle de KKR.

KKR serait toujours disposé à racheter l’opérateur, mais à un prix de 0,40 euros la part, contre 0,505 euros proposés en novembre 2021.