Le chiffre d’affaires d’Orange a stagné au premier trimestre. Des promotions lancées par la concurrence ont impacté la France et l’Espagne, ses deux plus gros marchés, effaçant les gains réalisés par la branche entreprise, le reste de l’Europe et la zone Moyen-Orient-Afrique.

Le CA en France a perdu 1,8 % d’une année sur l’autre et il est resté stable en Espagne. Mais le groupe n’enregistre qu’une baisse globale de 0,1 % à 10,2 milliards d’euros, les performances des autres branches limitant la casse.

A noter qu’Orange ne donne pas de chiffres sur son bénéfice sur une base trimestrielle.

Le groupe profite de la croissance de sa division Europe (qui concentre tous les pays du continent, France et Espagne exceptées), en partie grâce au décollage de ses offres de services convergents.

« La convergence continue a être un moteur de croissance et de loyauté pour le groupe, affirme Stéphane Richard, le pdg. Nous sommes leaders en Europe sur ce terrain avec plus de 10 millions de clients. »

Le pdg ajoute que sa société a réalisé une « performance commerciale de grande qualité en dépit d’un contexte de concurrence particulièrement difficile, notamment dans nos deux principaux pays, France et Espagne. »

La branche Moyen-Orient-Afrique présente elle une croissance de 5,3 % appuyée sur des ventes « très solides ». La montée en puissance a été alimentée par le déploiement continu de la 4G, la baisse de coût des smartphones et une consommation accrue de données.

Économies attendues
Bien que l’accord ait été signé après la fin du trimestre, Orange se réjouit d’avance de l’impact attendu du partenariat conclu en Espagne avec Vodafone, où les deux opérateurs vont partager leurs réseaux.

Dans son dernier communiqué financier, Orange affirme que l’accord doit « étendre la couverture, augmenter la capacité, préparer les défis de la 5G et générer des économies significatives sur les dépenses dans les réseaux ».

Orange compte dépenser 300 millions d’euros dans le projet commun sur les quatre prochaines années, mais escompte en retour 800 millions d’économies sur dix ans.