Un institut français, le CEA-Leti, annonce le lancement d’un projet de recherche européen qui va impliquer 13 partenaires, dont Orange, Telecom Italia et NEC Europe.

Dans un communiqué, le CEA-Leti explique que le projet RISE-6G est une initiative « visionnaire » basée sur la conception, le prototypage et les essais d’avancées technologiques à faible consommation. L’institut travaille sur des surfaces reconfigurables intelligentes qui permettraient un contrôle programmable des transmissions sans fil.

Le CEA-Leti explique que ces surfaces pourraient prendre la forme de diodes-antennes ou des méta-matériaux placés dans l’environnement (miroirs, plafonds, murs…) et se comporteraient comme des réflecteurs reconfigurables ou des émetteurs-récepteurs «  pour un accès de masse une fois équipés d’éléments actifs pour la transmission radio ».

A terme, le projet RISE-6G vise à la conception et à l’intégration des briques matérielles qui serviront à construire les futurs réseaux 6G.

Objectif 2030
Comme les autres acteurs de l’industrie, les chercheurs du CEA-Leti estiment que la 6G sera déployée avant la fin de la décennie, créant « la base de sociétés intelligentes centrées sur l’humain et d’industries verticales ».

Pour y parvenir, l’institut pense que des avancées sont nécessaires pour appuyer une transformation durable et à long terme des réseaux en infrastructures distribuées à connexion intelligente, avec des terminaux intégrés dans l’environnement urbain.

En attendant, la réflexion autour de la 6G monte en puissance dans l’industrie.

En 2020 a notamment été lancé un groupe de recherche baptisé Next G Alliance. Il est chargé de définir et développer les bases de la future technologie, avec l’appui d’opérateurs américains, des équipementiers Ericsson et Nokia, ainsi que de LG, Apple et Google.