Le président de TSMC Mark Liu confirme l’intention du fabricant de semiconducteurs taïwanais d’ouvrir sa première usine en Europe, afin de mieux répondre à une demande mondiale en pleine croissance.

Selon Bloomberg, Mark Liu a expliqué lors de l’assemblée générale des actionnaires que la direction de TSMC examinait la faisabilité d’ouvrir une usine en Allemagne.

La décision « dépendra des besoins de nos clients », a indiqué M.Liu.

Les projets d’expansion en Europe suivent des plans similaires aux États-Unis. Le directoire de TSMC a ainsi déjà approuvé la création d’une filiale outre-Atlantique dotée d’un capital de 3,5 milliards de dollars.

La filiale sera basée en Arizona, sur le site où TSMC compte construire une usine de 12 milliards de dollars dont le démarrage est prévu en 2024.

Poussée mondiale
TSMC avait précédemment concentré le gros de sa production à Taïwan, mais, en plus de ses projets aux États-Unis et en Allemagne, Nikkei Asia affirme que le fabricant cherche à construire une usine au Japon.

Bloomberg note que Mark Liu a fait allusion à ces intentions dans ses commentaires aux actionnaires, en expliquant que le Japon présentait de gros défis financiers, les coûts de construction et d’opération y étant « bien supérieurs » qu’à Taïwan.

« Nous discutons directement avec nos clients de façons de réduire ces coûts là-bas », a dit M.Liu.

Cette bouffée d’expansion de TSMC intervient alors que la pénurie de puces continue d’impacter la production d’appareils électroniques.

TSMC, fournisseur d’Apple et de Qualcomm, a prédit en avril que la pénurie durerait jusqu’en 2022.