Pour Ramon Fernandez, directeur général délégué finance, performance et Europe d’Orange, les régulateurs ne devraient pas faire obstacle aux accords de partage de réseaux d’accès radio (RAN) en Europe, vu l’impact positif qu’ils présentent en terme de consommation d’énergie et de disponibilité du service.

« Si nous voulons sauver la planète nous devons être en position de partager l’impact énergétique de nos réseaux », a expliqué Ramon Fernandez à Londres dans le cadre d’un événement consacré à la stratégie européenne, ajoutant que « ce serait une grosse erreur de la part des régulateurs de dire que les grands acteurs du secteur des télécoms n’ont pas droit à recourir à quelques mesures de consolidation. »

« Si telle était la politique en Europe, je ne vois pas comment nous pourrions servir efficacement nos clients vu le niveau croissant des investissements causé par les technologies de nouvelle génération », a ajouté M.Fernandez.

Ces commentaires interviennent deux semaines après le blocage par le régulateur belge d’un accord de partage entre Proximus et Orange en attendant les conclusions d’une enquête sur son impact pour la concurrence.