Orange réitère sa tentative de rachat des parts encore manquantes pour un contrôle total de sa filiale belge. Le groupe français n’a obtenu que la moitié des titres visés par sa première offre, l’actionnaire Polygon Global Partners refusant de vendre au tarif proposé.

Dans un communiqué boursier, Orange a indiqué avoir acquis plus de 46 % des parts encore sur le marché à la date d’expiration de l’offre, le 23 avril – de quoi porter à près de 75 % le capital détenu par le groupe dans Orange Belgique.

Afin d’acquérir comme prévu la totalité du capital de sa filiale, Orange a donc relancé son offre jusqu’au 4 mai dans des termes inchangés.

Dans un communiqué, le principal opposant au plan, Polygon, a renouvelé son refus de vendre ses 5,29 %, qualifiant à nouveau de « dérisoire » le prix offert de 22 euros par actions.

Parmi les critiques portées contre le plan d’Orange figurent un prix déprécié par la pandémie de Covid-19 (coronavirus), l’absence de prise en compte de la valeur des tours et des préoccupations portant sur l’arrivée potentiel d’un nouvel opérateur sur le marché belge.

Tout en espérant que d’autres actionnaires minoritaires partageront sa vision, la direction de Polygon fait remarquer que, sans sa part, Orange ne réunira pas les 95 % nécessaires pour « forcer l’achat des actions non encore obtenues à la fin de l’offre relancée ».

Orange a déjà répondu aux critiques de Polygon, assurant que le tarif proposé est attractif et ne piétine pas les intérêts des actionnaires minoritaires. Le groupe français a répété par ailleurs son intention de maintenir son prix.