Le 3 décembre, Orange lance ses services 5G dans 15 villes de l’Hexagone*. L’opérateur indique dans un communiqué avoir choisi initialement des zones « fortement sollicitées afin d’éviter tout risque de saturation ». La couverture doit être étendue à plus de 160 localités avant la fin de l’année.

L’opérateur a présenté son offre d’abonnements en octobre, peu après la vente aux enchères de spectre 5G par le régulateur. Orange est sorti grand vainqueur de l’opération qui lui a permis de remporter la plus grosse part de blocs de fréquence, soit 90 MHz. « Ce déploiement se concentre majoritairement sur ces nouvelles fréquence 3,5 GHz et pourra être complété par l’utilisation de fréquences 2.1 GHz », précise le communiqué, ce qui, en pratique, doit apporter des performances trois à quatre fois supérieures à celles de la 4G.

Bien que leader sur le marché français, Orange n’est pas le premier à y lancer la 5G. SFR a déjà mis en route son service la semaine passée (quoique dans la seule ville de Nice), et Bouygues Telecom doit démarrer le sien le 1er décembre (sans toutefois avoir donné de détails sur les localités concernées).

Orange, toutefois, devrait proposer la plus large couverture des trois à la fin 2020.

La France est notablement en retard par rapport aux autres grands pays d’Europe, le Royaume-Uni, l’Allemagne et l’Italie étant déjà entrés depuis des mois dans l’ère de la 5G.

Démenti sur Atos
Dans un communiqué séparé, Orange dément en outre les bruits concernant un possible rachat de l’Entreprise de services du numérique (ESN) française Atos.

Orange était donné comme intéressé par les médias français, après avoir récupéré en justice 2,2 milliards d’euros d’impôts qui auraient pu être réinvestis.

Mais la direction du groupe a coupé court, signalant que l’acquisition d’Atos ne serait pas inscrite à l’ordre du jour du prochain conseil d’administration.